Bac de Maths Israélien versus bac Français
Comparatif des deux examens
Dans cet article je vais comparer le bac de maths 5 yehidot israélien face au contrôle du bac français scientifique avec maths en spécialité.
Dans le bac français on retrouve les sujets suivants :
Dans le bac israélien on retrouve les sujets suivants :
Nous avons donc globalement la même quantité de sujets dans les deux pays.
Concernant le bac en France je détecte 4 difficultés majeures :
La première réside dans le fait que les candidats sont obligés de répondre à toute les questions contrairement au bac israélien qui permet de choisir 2 exercices sur 3 à chaque partie du contrôle.
La deuxième est que tous les sujets se retrouvent condensés en un seul contrôle, les bacheliers devront donc connaitre le mieux possible tous les sujets du bac le jour de l’examen. En Israël en revanche, le bac est divisé en deux contrôles que l’on passe à un an d’intervalle, ce qui requiert moins d’espace de stockage dans le cerveau des élèves.
Ensuite il y a le fait que l’on ne peut pas repasser uniquement le contrôle de maths pour améliorer sa note, donc pas de deuxième chance possible contrairement aux Israéliens pour qui les système est très souple sur ce point.
Le dernier point concerne la situation dans laquelle les élèves Français sont obligé de passer l’examen. Le bac se déroule sur une durée de 5 jours durant laquelle ils auront parfois plusieurs contrôles par jour. Autant dire qu’il n’auront pas le temps de souffler entre les contrôles et surtout, il n’auront pas le temps de réviser uniquement les maths pendant une grande période de temps qui précèdera le contrôle. En Israël le laps de temps entre les contrôles est bien plus espacé et les élèves ont même droit à une journée de libre la veille de chaque contrôle de bac afin de se consacrer exclusivement à sa préparation.
Passons aux difficultés du bac israélien:
La plus importante est tout simplement le niveau du contrôle en soi. Les exercices vont bien plus en profondeur et requièrent tous de parfaitement maitriser les système d’équations à multiple inconnues et degrés, d’immédiatement reconnaitre les identités remarquables et de jongler avec toutes les identités trigonométriques. Un élève qui a du mal à résoudre des équations n’obtiendra aucun point dans le bac. Voila pourquoi le programme de kita youd (seconde) de notre site webac est autant axé sur la résolution d’équations.
Outre la résolution d’équations que l’on retrouve à chaque étape du contrôle, chaque exercice nécessite de connaitre parfaitement tous les aspects du sujet en question. Pour un exercice sur les fonctions par exemple le candidat devra trouver les points d’inflexion, les extremum, les zones convexes et concaves, trouver sa dérivée, calculer l’intégrale, savoir la dessiner et connaitre le rapport entre une fonction et sa dérivée. Si c’est un exercice de géométrie il devra connaitre par cœur toute les règles de la géométrie (il y en a presque une centaine) et faire une démonstration qui s’étale souvent sur plus d’une page format A4.
Ensuite les sous-questions sont bien plus dépendantes les une des autres que pour le bac en France, ce qui veut dire que le candidats n’ayant pas réussi la première sous question n’a aucune chance de réussir la suite de l’exercice.
Pour finir, les sujets sont très interdépendants. Il est souvent impossible de résoudre un exercice de vecteurs, de complexes, de trigonométrie ou de fonction sans utiliser les règles de la géométrie. Les exercices sur les complexes nécessitent souvent l’utilisation d’identités trigonométriques, de formules relatives aux suites, et certains d’entre eux finissent par ressembler à un exercice sur les vecteur. Il y a aussi un sujet dans lequel il faut créer une fonction qui prendra toujours l’apparence d’un forme géométrique et qui nécessite la connaissance de ses propriétés.
Pour conclure, bien qu’il soit plus difficile d’obtenir une meilleure note au bac de math en France à cause des conditions imposées au élèves, le niveau de l’examen y est bien plus proche des 4 yehidot que des 5. Concernant Israël il me semble que le bac apporte plus de connaissances et de préparation pour l’université mais d’un autre côté déresponsabilise les élèves à cause de son excès de souplesse.
Si vous avez passé le bac en France et que vous souhaitez poursuivre vos études universitaire en Israël il sera nécessaire d’adapter vos connaissance en maths, et pour cela il n’y a rien de mieux que Webac.
WEBAC, c'est la seule plateforme de vidéos en ligne reprenant en français l’ensemble du programme de mathématiques en Israël.